20 novembre : Journée internationale des droits de l’enfant. A cette occasion des chiffres qui font peur sont médiatisés sur les violences faites aux enfants. Qu’elles soient physiques, psychologiques et malheureusement sexuelles, les violences sont nombreuses et effarantes quand on en voit le contenu.
Et qu’il ne soit pas dit qu’elles proviennent de populations immigrées, d’une autre culture ou d’un mode éducatif différent. C’est parfois votre voisin dont vous entendez parfois (souvent ?) l’enfant crier ou, pire, dont vous voyez l’enfant renfermé, parfois prostré : incapable souvent de savoir que ce qui lui arrive et donc de le dénoncer. Le « #balance ton père » n’existe pas !! Mais des cellules d’écoute sont nationalement installées : le 119.
Même si les violences envers les enfants sont majoritairement proférées dans le cercle familial plus ou moins proche, une médiatisation récente et dramatique a mis sur la sellette un personnel enseignant. Et de nombreuses affaires de violences, souvent sexuelles, sont dénoncées dans les milieux éducatifs de façon générale.
Alors, si en bonne conscience, nous ne devons pas nous sentir coupables d’actes répréhensibles, nous devons être vigilants sur ce que nous disent ou nous montrent les enfants, les élèves. L’Éducation Nationale a mis en place des protocoles d’actions, des méthodes de signalements, des modes de réactivité que nous devons connaitre.
On reprochera toujours à un chef d’établissement de ne pas avoir réagi à ce qu’il a su ou vu, plus rarement d’avoir déclenché des actions inutilement. Cependant la ligne est étroite et pour chaque situation portée à notre connaissance, c’est en concertation d’équipe et dans un délai rapide, que nous devons décider d’agir sans faire d’erreur de jugement.
Si la bonne mesure de la situation n’est pas simple, les conséquences qui en découlent peuvent aussi être difficiles pour tous, enfants, parents et décisionnaires. Alors restons en alerte dans cette période où le Père Noël oubliera peut-être certains enfants.
D. Milhorat