Si juillet sonne le début des vacances pour tous les écoliers, collégiens et lycéens, depuis quelques années la première semaine de ce mois est une semaine travaillée pour l’Éducation Nationale. Il faut reconnaitre que cette période n’est pas le moment le plus motivant pour les élèves qui, face à des emplois du temps à trous - corrections pour beaucoup d’enseignants- viennent peu motivés. Et nous pouvons les comprendre !

C’est aussi la période que beaucoup de chefs d’établissement, dont je suis, choisissent pour ancrer les décisions qui feront le squelette de l’année à venir. Faire le bilan des actions menées et y appuyer les perspectives de l’année suivante sont des actions primordiales : elles doivent être menées par l’ensemble des personnels. Même s’il faut toujours un pilote, ce pilote doit tenir compte de tous les paramètres pour mener à bien sa mission.

Et cette année porteuse d’une réforme assez profonde dans les méthodes et dans les fondements a donné beaucoup de travail à tous. Il est donc important que ce travail soit évalué et jaugé, non pas pour le critiquer et lui redonner une toute autre forme mais pour en retirer le meilleur et l’améliorer encore. Alors, nous attendions le changement de cap, la remise à plat que nos nouveaux dirigeants ne manqueraient pas de faire comme trop souvent nous avons du le voir. Le changement arrive mais en laissant un cadre plus (trop ?) large.

Ayant beaucoup de respect pour le travail effectué, je pense que tout ce qui a été engagé cette année et la volonté montrée par les enseignants doivent être valorisés par la détermination de nos dirigeants à proroger cet investissement en ne prenant pas une direction diamétralement opposée.

C’est en tous cas ce qui nous permettrait de passer de bonnes vacances, ce que je souhaite à tous.